La terre, notre planète a une structure complexe et regorge divers
éléments à son sein dont certains sont bénéfiques à ses occupants ; mais d'autres leurs sont moins bénéfique. Pour découvrir les merveilles et les mystères de notre terre, les études géologiques ont été mises en marge pour que les géologues s'en servent comme voie. Etant donné qu'un géologue doit faire de la terre son champs d'étude indispensable en vue de
pouvoir non seulement connaître à fond sa structure interne qu'externe, mais aussi et surtout d'en tirer profit, d'en découvrir les dangers et le cas échéant envisager une prévention de ces derniers et de les écarter dans la mesure du possible. C’est ainsi que la pétrographie consiste à décrire les roches et les minéraux est l’une de discipline géologique qui nous intéresse. Décrire une roche ou un minéral revient à déterminer les différentes caractéristiques du minéral ou des minéraux et ses propriétés (physiques, chimiques) en vue d'une nomenclature provisoire sur terrain et définitive au laboratoire. D'où on s'intéresse à la couleur, la structure, système cristallin, la dureté, la densité, degré d’altération. Quand les minéraux constituant la roche sont de taille petite, on utilise la loupe pour les grossir en vue d'une description éventuelle. La roche aussi, étant tous matériaux constitutif de l'écorce terrestre, formé en général d'un assemblage de minéraux et présentant une certaine homogénéité statistique ; le plus souvent dur et cohérent, parfois plastique (argile), ou meuble (sable), à la limite liquide (pétrole). La pétrographie s’attache aussi à la science s'occupant de l'étude de la déformation de l'écorce terrestre qui est la structurale. La rareté et absence des travaux, cartes et livre ou publications sur la géologie des provinces congolaise de façon détaillée est une difficulté pour l’élaboration et concentration des prospections géologique, les seules ayant des documents sont celles ayant servi dès l’époque coloniale (Katanga, orientale, Bas-Congo) et celle ayant été politiquement stables (Kasaï, Bandundu). Etant vaste étendue, l'île d'Idjwi est un territoire au milieu du lac-Kivu ayant une diversité pétrographique, cependant celle-ci sont moins connues dans sa totalité et méritent une étude minutieuse sur le plan pétrographique, structurale, géochimique, hydrologique, hydrogéologique,… Les métamorphites (surtout les schistes, les quartzites et micaschistes) sont plissées suivant les directions NE (Cas des micaschistes de NGULA en pleine roche granitique). Etant donné l'orientation des métamorphises et la mylonitisation du granite de chabalamba, vu le massif granitique de Nyamusisi et les apophyses, et que toutes les roches aient été affectées par des filons, il y a lieu de pressentir une évolution tectonique précambrienne à Idjwi dont voici le model génétique: L’activité magmatique intense, granitisation locale; émission basique et phases post-granitique, seraient le motif des filons qui parsèment toutes ces formations. Les granite est lui-même diaclasé. enclaves qui ne gardent pas la même direction prouve bien que la zone granitique est discordante et postérieur au plissement.- Le réseau hydrographique de l'île Idjwi en général est dense (BUCHEKABI L. 1983. Il s'agit d'un réseau à faible pente qui se rajeunit surtout sur les talus abrupts côtiers orientaux et occidentaux. La crête principale du nord au sud reste le château d'eau et la ligne de partage de ces eaux, le village de BWESHU et KISHUMBU sont drainés par la rivière MULUNGA à l’ouest et KIRUCHU à l’est toutes coulant vers le lac qui se situe au Sud et Sud-est. Elles alimentent la branche orientale du lac Kivu car toute orientées NW-SE. Ces cours d'eau ont un débit qui varie avec les saisons. Cette dorsale insulaire fait ainsi distinguer trois bassins: Les bassins Nord-est, Deux bassins secondaires d'inondation, celui Sud oriental et l'autre oriental isolant ainsi l'île d’Idjwi. L'Afrique orientale a été ici le théâtre de beaucoup des phases orogéniques et tectoniques durant le cénozoïque. La tectonique a eu pour effet l'élévation des horsts d'un côté et du rabaissement des rifts de l'autre côté. Le rift africain commence au Mozambique à la mer rouge via le Malawi et Grands lacs africains et appartiennent à un réseau de deux branches C’est ainsi qu'on a le rift oriental et celui occidental de direction préférentielle NNE-SSW à l’intérieur de la quelles sont observées des faille E-W. KALEGAMIRE(1985) La lithologie d'Idjwi est diversifiée. En général, on y distingue les roches précambriennes métamorphiques, les roches volcaniques cénozoïques, les plutoniques (pegmatites, granites, diorites) et filons à quartz, schistes,… Suite aux intempéries, ces formations subissent une altération qui débouche par diagenèse à celles néogènes, les sédimentaires. La tectonique récente sur toute le continent n'a pas épargné les formations géologiques et se témoigne parles frictions diaclases partiellement altérées. Le territoire d’Idjwi Reste dominé par des granites qui perce complètement les terrains précambriens, les plus anciens appartenant au système de la RUZIZI. BUCHEKABIRI(1983). D'après les travaux de LEPERSONE(1974) et BUCHEKABIRI(1983) différentes formations sont à distinguer. Les formations métamorphiques sont essentiellement les micaschistes de CUGI et MANI, les quartzites orientés de BUGARULA, de TSHINJI...et ceux solidifiés de montagnes du sud de la baie de MAGANGA, des gneiss de RAMBO (BUCHEKABIRI 1983).Les roches métamorphiques du système de la RUZIZI, qui sont les plus anciens. Elles datent de 2500-1700MA et sont donc du précambrien (LEPERSONNE, 1974, BUCHEKABIRI, 1983). A ces métamorphiques Ruziziens sont associés les granites dès 2100MA (LEPERSONNE 1974). On pense qu'il s’agirait d'un granite orogénique syntectonique et plus tard tectonique du genre intrusif. Les métamorphites prédominés par des quartzites, des micaschistes et/ou gneiss affleurent de part et d'autre de la zone granitique. On en trouve depuis BUGARULA à CUGI (Nord) ainsi que vers les Sud-est de l'île et la région de Muhyahya intercalées entre le granite et les épanchements volcaniques du cénozoïque. Par-ci, par-là des apophyses ou laccolithes granitiques et granitoïdes percent de manière lâche les métamorphites, ce qui implique une relation génétique. Le granite massif correspond à l’assemblage du quartz, feldspaths, micas blancs et quelques minéraux accessoires noirs. On observe dans certains endroit de granite avec de très grosses palettes des micas blancs, d'où son aspect luisant au soleil. Par contre, le granite apophytique est très pauvre en micas blancs mais riche en quartz fin et biotite (NTAKOBAJIRA, 2012-2013) Appart ces formations précitée on y observe aussi des schistes cristallins et des migmatites. En dehors de la zone granitique existent divers niveaux de roche essentiellement verte des cristaux aciculaires qui seraient des amphiboles. En outre un ilot des roches carbonatées en cristaux. Des grands gisements de calcaire cristallin sont bien localisés et étendus sur la partie centrale de l'île, sur les villages autour du vaste marin Nyamusheke et de son cours moyen. Ils affleurent aussi au Sud -Est de l'île. On constate que toutes les formations sont entre coupées des filons de quartz-micacés, quartzo-tourmaliniques et quartz-feldspathiques, filons de quartz et de pegmatites de toute dimension et de toute direction. Les métamorphites (surtout les schistes, les quartzites et micaschistes) sont plissées suivant les directions NE (Cas des micaschistes de NGULA en pleine roche granitique). Etant donné l'orientation des métamorphises et la mylonitisation du granite de chabalamba, vu le massif granitique de Nyamusisi et les apophyses, et que toutes les roches aient été affectées par des filons, il y a lieu de pressentir une évolution tectonique précambrienne à Idjwi dont voici le model génétique: La sédimentation aurait précédée ; l’intrusion acide aurait métamorphisé les dépôts argileux et gréseux pour grener les micaschistes, quartzites;… Les secousses tectoniques mouvement des plaques africaines et arabique ; engendrerait un plissement faible ; L’activité magmatique intense, granitisation locale; émission basique et phases post-granitique, seraient le motif des filons qui parsèment toutes ces formations. Les granite est lui-même diaclasé. La granitisation est donc postérieure au métamorphise, l’auréole métamorphique
affiche ici une différenciation du degré selon qu'on s'éloigne ou se rapproche du contact pluton-encaissant granitique. A Idjwi on passe des micaschistes au granite par l'intermédiaire de micaschistes inferieurs ou supérieurs dans les quels se sont développées les filons pegmatitiques et des quartzites. Par contre d'autres observations intéressantes à Idjwi serait la présence du granite dans les synclinaux mais aussi dans les anticlinaux dont Nyamusisi reste un type de relief inversé (synclinal perché).L'observation des enclaves orientées des quartzites et des micaschistes dans la zone granitique (cas du granite de Ngula: sentier sous Maluga), enclaves qui ne gardent pas la même direction prouve bien que la zone granitique est discordante et postérieur au plissement. Coordonnées géographiques : Northing : 9775242, Easting : 733168, Elévation : 1534m La roche a une structure massive en affleurement avec de cristaux verts, aciculaires convergent quelque fois en un centre comme l’igname ou entrecroisé. Après humidification la roche présente une couleur verte, très dense, elle serait une amphibolite si métamorphique ou amphibololite si magmatique. Elle est associée aux péridotites et gabbros, ou encore un cas particulier de roches métamorphiques proche des amphibololites. Coordonnées géographiques : Northing : 9774522, Easting : 732457, Elévation : 1588m Roche de structure massive à texture grenue, teinte claire, constituée majoritairement des grains rhomboédriques de couleur blanche claire effervescents au HCl en froid, la calcite y formant une concentration en rubanement puis dissémine dans le reste, des cristaux grisâtres y apparaissent qui seraient dolomitiques, dans la roche on observe des veine des grés, la silice, des petites palettes des micas, des cristaux noirâtre(sulfure) la roche est un carbonate dont l’origine parait douteuse. Magmatique (une carbonatite?)Ou sédimentaire (un calcaire?) Coordonnées géographiques : Northing : 9775774, Easting : 733170, Elévation : 1545 Roche à structure massive, granite portant d'un filon à pegmatite environ deux décimètre de direction N193°E/50ESE et un autre de quartz tourmalinifère environ cinq centimètre d’orientation N152°E/60°WSW. il s’agit ici d’un lit vif de la rivière Kiruchu coulant de 310 vers 184 les filons sont parallèles au sens d’écoulement Coordonnées géographiques : Northing : 9775162, Easting : 732496, Elévation : 1538 Affleurement à structure massive de minéralogie de grain de quartz, oxyde de fer, micro palette de micas avec un ciment gris rougeâtre la roche serait un grès affecté par deux cassures N60°E/72°SE et l’autre N280°E/30°N. Coordonnées géographiques: Northing : 9774906, Easting : 734911, Elévation : 1474 La lithologie est similaire à un granite avec congresions grisâtre faisant effervescence au HCl dilué à 10% qui aurait subi un dépôt calcaire d'origine chimique. La roche est un granite qui fut le plancher lacustre et est affleurant suite au retrait du lac. Elle est se comporte à une roche biochimique vu les fossiles lacustres Coordonnées géographiques: Northing : 9774252, Easting : 734145, Elévation : 1632 Affleurement liteux, affichant une nette schistosité de minéralogie essentiellement micacée, blanchâtre, la roche serait un micaschiste N12°E/43°E.
